Jour 6

LA LIBERTÉ DE CRAINDRE DIEU

Une fois que nous avons confessé nos péchés, nous continuons à craindre Dieu, tout en nous approchant de son trône avec assurance.

La Bible nous ordonne à de nombreuses reprises de craindre Dieu, mais elle nous ordonne aussi à de nombreuses reprises de ne pas avoir peur. Si nous craignons Dieu, nous n’avons aucune raison de craindre qui que ce soit, ou quoi que ce soit d’autre. Mais si nous ne craignons pas Dieu, alors nous avons toutes les raisons d’avoir peur. Lorsque nous comprenons que Dieu a toujours raison, contrairement à nous, et qu’il est aux commandes, contrairement à nous, nous commençons à le craindre. «[…] afin d’apprendre à craindre l’Éternel, son Dieu» (Deutéronome 17:19).

Dieu n’est pas un petit génie sous notre contrôle. Il est le maître. Si nous nous imaginons être en position de maîtres, accepter de devenir serviteurs peut s’avérer inquiétant. Dieu dirige l’univers, que nous l’admettions ou non. Et quand nous reconnaissons cette réalité, nous honorons le Seigneur en nous soumettant à sa souveraineté.

Dans de nombreux textes de la Bible, Dieu nous demande de le craindre. Mais, une fois nos péchés confessés, il nous dit de venir à lui et de l’appeler «Abba, Père» (c’est-à-dire papa). Nous pouvons nous approcher avec confiance de son trône, auquel seuls les enfants du Roi ont accès. Nous le craignons, certes, mais d’une manière qui ne diminue en rien ni notre amour pour lui ni son amour pour nous. «Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce» (Hébreux 4:16).

Perspectives de la Parole de Dieu

«La crainte de l’Éternel est une source de vie pour détourner des pièges de la mort.» (Proverbes 14:27)

«Seulement, craignez l’Éternel et servez-le fidèlement, de tout votre cœur. Voyez en effet quels actes extraordinaires il a accompli parmi vous!» (1 Samuel 12:24)

Perspectives du peuple de Dieu

«La crainte de Dieu signe la mort de toute autre crainte. Comme un lion puissant, elle chasse toutes les autres peurs.» —Charles Spurgeon

«Nous redoutons davantage l’idée de paraître stupide (crainte des hommes) que de tomber dans le péché (crainte du Seigneur).» — Edward T. Welch